Le baby-blues et la dépression post-partum : À ne pas prendre à la légère !
- Maï
- 5 janv. 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 janv. 2020

Les termes baby-blues et dépression post-partum (ou post-natale) sont utilisés pour parler de la déprime et de la chute de moral qui suit l’accouchement.Pourtant, ces deux états psychologiques sont 2 choses bien distinctes.
Commençons par le baby blues:
Il concerne 30 à 80% des femmes et survient généralement entre le 3ème et le 6ème jour après l’accouchement. Ce trouble de l’humeur est la principale conséquence du grand changement hormonal qui suit l’accouchement et qui rend beaucoup plus sensible la maman au stress de l’accouchement à la venue du bébé ainsi qu'au changement de vie « soudain ».
Il se traduit par un sentiment de tristesse, d'une grande fatigue, une envie de pleurer sans raison, d'une certaine mélancolie, des sautes d'humeur, d'une perte d'appétit ou encore d'insomnies...
Le soutien des proches et du personnel soignant suffit généralement à la faire disparaître en 4 à 7 jours au maximum. Au delà de 15 jours, il est important de ne pas prendre ces symptômes à la légère car une femme sur cinq (20%) va développer une dépression majeure du post-partum à la suite d’un baby -blues.
Une dépression post-partum quant à elle, se manifeste dans les 2 à 8 semaines après l’accouchement et peut en effet être la continuité d’un baby blues.
On retrouve chez la jeune maman, des symptômes dépressifs et anxieux : une humeur instable, un sentiment de découragement, une peur constante de perdre le contrôle de ses actes ou de commettre des gestes dangereux pour le bébé.
Bien que nous parlons majoritairement des mères, la dépression post-partum peut également toucher les pères.
Les causes de cette dépression post-partum peuvent être en lien avec les changements physiologiques subis par la mère lors de la grossesse ou de la transition vers la paternité.
La dépression du post-partum entraîne des conséquences importantes au sein du couple et parfois un divorce.
Bien que le couple est très impacté, ce n’est pas sans retombée sur le nouveau-né non plus. Les répercussions pour l’enfant ou le lien avec l'enfant peuvent être plus ou moins graves selon la gravité de la dépression.
Il est très important de prendre la dépression post-partum au sérieux et d'être au mieux accompagné. Cette maladie peut laisser des traces sur l'enfant, même en grandissant et une des tristes conséquence majeurs de ces dépressions, peut être le suicide.
Source : pharmacie-principale.ch
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